5 Year Diary

Cinq ans dans un journal

5 Year DiaryN’a-t-il pas l’air magnifique ? J’ai hâte de l’avoir sous la main, de sentir ma plume caresser le velouté de ses pages, de l’ouvrir et le remplir chaque jour pendant, ouah ouh, cinq ans ! J’espère que la reliure de Monsieur est solide ! Je viendrai vous le confirmer dans quelques mois. En attendant, peut-être vous demandez vous quel est cet ouvrage et comment il a atterri ici ? Bon, sans doute seule la première question vous effleure-t-elle, mais je vais de ce pas répondre prioritairement à la seconde, après tout je suis chez moi et chez moi je me balade à poil si je veux sur mes pages et je suis donc libre de vous y écrire à ma convenance, n’est-ce-pas ?!

Je ne suis pas une lectrice assidue de blogs, bien que j’en (co)rédige un. Cependant il y en a un que je lis régulièrement depuis des années, dont je vous ai déjà parlé, concernant les tribulations d’un tubercule. Rien à voir, mais j’ai fini il y a peu Le Cercle Littéraire des Amateurs d’Épluchures de Patates, je vous le conseille aussi ! Et souhaitons qu’il y ait quand même plus de recherches sur le mot « journal » qui aboutissent ici que de recherches sur la patate et les tubercules, ces internautes seraient déçus…

Il y a quelques jours j’ai rattrapé mon retard de lecture du dit blog et je fus notamment interpellée par cet article. C’est en parcourant ces lignes que j’appris l’existence du « [amazon asin=0977648184&text=5 Year Diary&chan=uneplume] », et que cliquant sur le [amazon asin=0977648184&text=lien indiqué&chan=uneplume] je me retrouvais à m’en offrir un sans beaucoup plus de réflexion que cela, chose relativement inhabituelle par ici ! Vous savez maintenant comment ce joli pavé est arrivé dans ma vie et a obtenu l’honneur d’un article sur ce blog. Il ne sera pas dans mes mains avant plusieurs jours ceci dit, délais postaux obligent.

Image courtesy of photostock / FreeDigitalPhotos.net

De quoi s’agit-il exactement ? D’écrire sur sa vie, domaine dans lequel j’excelle, même si désormais je livre rarement ces écrits au public (mais il y a toujours des exceptions). Ce n’est pas un classique journal intime sur lequel on peut noircir des pages et des pages de réflexions, souvenirs et autres exutoires verbaux. Pour cela un simple cahier d’écolier ou un joli carnet suffisent. Le concept ici est différent. En tout cas, de ce que j’en ai compris en lisant les informations données par les utilisateurs du journal en question, vu que je n’ai pas encore pu étudier l’objet par moi-même !

Le [amazon asin=0977648184&text=5 Year Diary&chan=uneplume] propose une page pour chaque jour de l’année, laquelle est divisée en cinq sections, une pour chacune des cinq années. Il n’y a donc que quelques lignes pour chaque jour, le but étant, selon moi, d’écrire ce qui ce jour-là était le plus important. Ainsi au bout de cinq ans on lit en un coup d’œil sur une page l’évolution d’une même date sur ces cinq années. Tentés ?

Cerise sur le gâteau il y aurait même des pages pour lister les livres que l’on a lu, j’espère qu’ils ont prévu assez de place ! Je vais tenter l’expérience, prendre quotidiennement les quelques minutes nécessaires pour renseigner le [amazon asin=0977648184&text=5 Year Diary&chan=uneplume] et je viendrai dans quelques mois (ou années ?) vous donner mon impression. Première action prévue en attendant de le recevoir : me procurer le stylo idoine qui ira avec ! Si vous souhaitez vous lancer aussi allez donc le [amazon asin=0977648184&text=commander&chan=uneplume] et tenez-nous au courant !

11 réflexions sur “Cinq ans dans un journal”

  1. Ping : Bonne année 2014 ! - Une Plume & Une Voix

  2. Ping : De l'importance de la taille - Une Plume & Une Voix

  3. Je comprends mieux la métaphore fromagère. Espérons que nous aurons l’explication pour la chèvre (dans la mesure où ça reste correct hein ! 🙂 ).

    Pour Jésus, Socrate et Bouddha, je suis intéressé et j’attends donc impatiemment ton prochain article……

      1. Pour la chèvre, c’est dû à Gazon Maudit, à Alain Chabat qui dit qu’il est « déçu, mais alors déçu » puis qu’il « va se faire une chèvre »… Les répliques ne se suivent sans doute pas directement dans le film mais curieusement depuis cette époque mon cerveau a câblé « je vais me faire une chèvre » après l’expression « je suis déçu », ce qui peut surprendre car quand je dit « je suis déçue » et que du coup j’enchaine avec une drôle de voix « je suis déçue, profondément déçue, je vais me faire une chèvre » personne ne comprend ce qui peut bien me passer par la tête ! 😀

        Fort heureusement je suis soit rarement déçue, soit je le dis autrement, soit je m’abstiens de le dire/penser.

        Ouais, le cerveau il fait des connexions bizarres parfois, j’admets.

  4. Puisque Une Plume me réclame, je rapplique 😀
    Dans une conversation que jésus avec elle… – enfin que j’ai eu avec elle, ne faisons pas d’erreur de liaisons – je lui disais que je me sens bien incapable de faire cette démarche quotidienne de noter mes réflexions. Et j’ajoutais : « Je me connais si je le commande, les premières semaines seront du comté, les suivantes du gruyère et ensuite plus que de l’emmental râpé. » dans une métaphore fromagère qui plut bien à Une Plume.
    Pour la chèvre, en revanche et à moins de pousser la métaphore jusqu’à y ajouter du Crottin de Chavignol, j’avoue que je sèche également.

    Quant à Jésus, j’ai bien envie de vous en parler dans mon prochain article, ainsi que de Socrate et de Bouddha… mais ne nous engageons pas trop. Nous en reparlerons !

  5. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » comme disait l’autre….. 🙂
    Néanmoins, je comprends fort bien ta façon de procéder et c’est là que j’en reviens à ce que j’ai écrit plus haut en disant que, n’étant pas écrivain, je n’éprouvais pas ce besoin de fixer des pensées sur du papier. Heureusement que d’autres le font pour moi afin de faire réfléchir les autres. Ceci dit, je pense qu’on écrit d’abord pour soi-même, comme pour extérioriser ce qu’on ne voit pas en clair, en son fort intérieur, afin de mieux le percevoir une fois noté (exactement ce que tu as dit avant). Si cela peut servir ensuite aux autres, c’est parfait.

    Bref, tout ça pour dire que je n’ai absolument rien compris à l’allusion « fromagère » ni à « la chèvre à se faire » après avoir ramassé son courrier……. 🙂 Les écrivains ont de drôles d’idées quand même hein ! 🙂

  6. Tout ça tout ça… Ce ne sont que quelques minutes par jour ! 😀 Et puis nous tenons nos promesses (comme je ne sais plus quel assureur…), un article par semaine, soit 52 par an, même si parfois il y a 10 jours entre les dits articles (et un peu de triche quant au contenu, quoique triche… tricher c’est enfreindre la règle non ? Vu le peu de contraintes appliquées à nos contenus d’article, tout va bien de ce point de vue !). 😉

    Je regrette de ne pas voir la métaphore fromagère de Une Voix ici, mais peut-être apparaitra-t-elle sous peu… (Oui oui Une voix c’est de la demande indirecte). Pour ma part je suis très tentée sans bien m’expliquer pourquoi. Je vérifie tous les jours le contenu de ma boite aux lettres et suis déçue, mais déçue… au point d’aller me faire une chèvre (ça c’est juste pourvoir qui connait la référence).

    +1 pour la nécessité de vivre le moment présent. Mais pour autant je me sens mal quand je laisse filer mes jours sans rien en noter (comme en ce moment d’ailleurs). J’ai commencé très petite à avoir besoin de ça, ado j’écrivais quotidiennement. Aujourd’hui c’est plus sporadique. Je relis très rarement, mais quand je le fais c’est souvent riche d’enseignements et surtout j’aime bien et je peste qu’il y ait des trous. Entre autre enseignement je découvre souvent que les réponses à mes soucis divers du moment étaient dans ce que j’écrivais et que je n’étais juste pas capable de les voir (les accepter ?) à ce moment-là.

    Je ne sais ce qu’il en est des autres écrivains, pour ma part, si je ne fixe pas tout de suite, dans les minutes ou heures qui suivent, la pensée, l’image, l’idée, les phrases qui surgissent spontanément à mon esprit, c’est perdu, je ne l’écrirai plus jamais..

    Bon week-end !

  7. Et bien dis-donc…… avec tout ça en plus, nous ne sommes pas prêts d’avoir souvent des articles ! 🙂

    Pour ma part, je ne suis absolument pas tenté par ce genre de projet. En tout premier lieu parce que ça oblige à une certaine régularité journalière que je suis loin de posséder dans ce domaine-là et, en second, parce que je suis plutôt quelqu’un qui vit au présent et que je n’ai pas vraiment de nostalgie des instants passés même si ceux-ci font évidemment partie de ma construction humaine d’aujourd’hui.
    Le gros problème de l’être humain -il me semble – est justement de n’être que très rarement connecté au moment présent et d’avoir constamment la fâcheuse tendance à regarder dans son rétroviseur. C’est très utile lorsqu’on est automobiliste 🙂 , mais, à mon sens, ça l’est beaucoup moins pour vivre le mieux possible -en parfaite adéquation avec notre environnement- le moment immédiat. Mais je ne suis pas écrivain et sans doute que ce type de réminiscence facilite le travail de celles et ceux qui le sont……

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