Mais qui m’apostrophe donc encore ?
Je pose la question tout en connaissant la réponse et en imaginant Une plume, les yeux en accents circonflexes, en train de lire cet article. Rira bien qui rira la dernière, et j’espère bien que nous en rirons toutes les deux.
En attendant, je l’admets, il m’aura fallut cette insistance délicate, cette redondance discrète d’interpellations à mon égard, cette invitation sous forme de sommation amicale pour me faire reprendre le chemin de ce blog bien-aimé.
Rira bien… disais-je, puisque le livre dont je vais vous parler aujourd’hui, nous l’avons commencé toutes les deux en même temps (l’année dernière ? le temps passe si vite…) et en avons interrompu la lecture non moins simultanément après avoir fait le même constat de la difficulté du challenge qu’il propose. Pourtant, nous sommes toutes les deux courageuses, chère Plume, non ? Pas plus l’une que l’autre, en tout cas, semble dire cet abandon commun…
« J’arrête de râler », c’est le titre de l’ouvrage en question et c’est aussi le défi que s’est fixé l’auteur (Christine Lewicki) il y a quelques années.
Pourquoi ? Parce que râler est une perte de temps et d’énergie précieux, parce que ce n’est agréable ni pour celui qui râle ni pour celui qui subit, parce que ça nous éloigne de personnes optimistes et inspirantes, parce que ça ne sert finalement à rien même si nous en avons parfois l’impression.
Et pour formuler cela dans un langage plus positif : parce que l’arrêt de la râlerie nous permet d’être plus ouverts, de vivre plus pleinement, plus sereinement et d’attirer plein de belles choses dans notre vie.
Si le pourquoi est relativement facile à cerner (malgré les résistances et la mauvaise foi qui peuvent se réveiller), le comment est un peu plus ardu. L’auteur du livre nous donne plein d’indications et d’outils très simples dans cette quête qui l’est beaucoup moins.
De la prise de conscience de nos râleries (et oui, critiquer son collègue de boulot dans son dos, c’est aussi râler) à l’abstinence totale ou presque (ah, et se traiter soi-même de nul parce qu’on n’y arrive pas, c’est encore râler), il y a un fossé à franchir ! Il y a comme une mauvaise habitude à perdre…
Ceux et celles qui ont déjà cherché à perdre une habitude, se seront aperçus que la méthode la plus simple pour y parvenir, c’est de la remplacer par une autre habitude, bonne tant qu’à faire (l’addiction aux bonbons qui remplace l’accoutumance à la cigarette étant un mauvais exemple). L’auteur nous propose tout simplement de « célébrer », en lieu et place de râler : dire merci à la vie, se réjouir des petites choses, profiter des instants et des gens, … Vaste programme !
Ah oui, et j’oubliais un petit détail : pour ancrer une nouvelle habitude (celle de ne plus râler, donc), il faut entre 21 et 28 jours, rien que cela. Le challenge proposé est donc de ne pas râler pendant 21 jours consécutifs, chaque râlerie intempestive provoquant bien sûr la remise à zéro du compteur.
Il aura fallut un peu plus de 2 mois à l’auteur pour réussir ce challenge, certains lecteurs ayant témoigné sur son blog (jarretederaler.com) ont eu besoin d’un an ou plus. Combien de temps pensez-vous mettre ?
Rira bien…
Alors Une Plume, on a commencé ce livre en même temps, on l’a interrompu en même temps, on commence le challenge en même temps ?
Je ne sais pas pour Une Plume, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est parti !