Nous sommes vraiment désolées pour l’insecte (le beug, quoi) qui a touché notre newsletter ce mois-ci. Cher lecteur, si tu l’as reçue, tu te seras certainement aperçu qu’elle est arrivée en retard, ce retard lui ayant au moins permis de ne pas passer pour un poisson d’Avril (confusion somme toute malvenue, pour un hexapode !). Et si tu ne l’as pas reçue, c’est sans doute à cause de cette fameuse bestiole (enfin, ce beug) qui nous a causé, à Une Plume et à moi, un grand désarroi.
Toutefois, si tu ne l’as pas reçue, c’est peut-être aussi, tout simplement et sans chercher la petite bête (le beug, bref) là où il n’y en a pas, c’est donc peut-être juste – disais-je – que tu n’es pas abonné. Dans ce cas, voilà pour toi, exceptionnellement et pour nous faire pardonner de cette punaise (ce beug voyons) dont nous ne sommes absolument pas responsables, voila donc en exclusivité, le contenu de notre newsletter d’Avril. Newsletter que, rappelons-le, tu aurais pu recevoir si tu t’étais abonné (en cliquant sur « Je m’abonne ») et si nous n’avions pas été attaquées par un malin microbe (non pas un vilain virus, un beug) !
Le printemps arrive
Le printemps est là
De Dijon à Brive
Le printemps est là
Voilà le temps des livres
A Paris en tous cas
Voilà le temps des livres,
Et le temps des lilas
Leur parfum nous enivre
La nature est comme ça
Quand chantent les grives
Dites Merci pour la joie
Certains signes aussi livrent
Le sens de leurs émois
De ces promesses à suivre
Ne nous privons pas
Ne restons pas sur la rive
De ce qui s’écrit ou pas
L’écriture nous délivre
Si on ose faire le pas
En attendant on peut vivre
Et on ne se gêne pas
Des mots que d’autres écrivent
Que l’on croirait pour soi
Écrire tout en -ivre
En alternance de -a
Non, nous ne sommes pas ivres
Mais nous sommes comme ça
On aurait pu parler de givre
Mais le temps ne s’y prête pas
Des feuilles couleur cuivre
On aura le temps pour ça
Tant qu’il y aura des livres
Et des chansons ça va de soi
Mots et notes à suivre
Sur Une Plume & Une Voix
Ça pique les yeux de lire « beug »… c’est comme le « cédérom », il y a des fois ou l’académie française devrais se calmer un peu…
Je suis d’accord, insecte c’est mieux 😉
« bug » c’est bien aussi 🙂
En fait, je suis de ton avis. J’avais même fait un article dans ce sens (https://uneplume.net/2012/07/sauve-qui-peut/) après avoir consulté un site (http://wikilf.culture.fr/) qui se propose « d’enrichir » la langue française de nouveaux mots pour éviter l’utilisation de termes anglo-saxons. Par moment, c’est accablant…
« Il faut se rendre à l’évidence : l’univers des insectes est globalement un univers de femelles, plus précisément de veuves. Les mâles n’y ont qu’une place épisodique…. »
Bernard Werber : « Les Fourmis » 🙂