Le coup de la panne

mire-tvVeuillez nous excuser pour cette interruption momentanée de l’image et des mots.

Non, Une Plume et moi ne sommes pas en grève. Non, nous n’avons pas arrêté d’écrire pour protester contre la nouvelle taxe sur les blogs littéraires ! D’ailleurs – je vous rassure – nous n’avons pas arrêté du tout d’écrire. Alors quoi, me demanderez-vous ?

Rien. Rien de grave en tout cas. Ou plutôt, peut-être que si c’est grave, je ne le sais pas encore. Je n’en ai pas encore débattu avec Une Plume. D’ailleurs, du coup, je ne sais pas si je peux vous en parler. J’hésite…

Bon d’accord, je vous le dis. En fait, il y a deux choses. L’une évidente et l’autre moins… à moins que ce ne soit l’inverse, il faudrait que je m’en entretienne avec Une Plume. Oh, eh puis non. C’est vous qui nous donnerez votre avis, Chers Lecteurs !

Donc la première, ce n’est pas facile à admettre mais il le faut bien : Une Plume et moi, eh bien, nous sommes… humaines. Oui, je sais c’est décevant. Ça m’a fait pareil lorsque je l’ai formulé la première fois. Bon… ça va mieux en le disant. Et une fois que c’est dit, je n’ai aucun mal à vous dire aussi qu’il nous arrive parfois d’être pris dans le tourbillon de la vie, coupées de notre volonté d’écrire par des résistances qui prennent la forme de tous les prétextes du monde : les heures sups au travail, les soucis des petits à l’école, l’inspiration qui ne vient pas, le déménagement en cours, … Bref, vous l’aurez compris, certaines périodes mettent à l’épreuve notre régularité et notre persévérance et je crois que nous en rencontrons une, là, en ce moment…

La deuxième chose que je dois vous avouer et j’espère qu’Une Plume ne m’en voudra pas de le faire, c’est que nous sommes également – et moi sans doute encore plus qu’Une Plume – nous sommes, donc, imparfaites. Oui, c’est vrai. Et c’est cette imperfection, ajoutée à notre humanité, qui fait que dans les moments de tension, de pédalage et rétro-pédalage dans la semoule, de course après le temps, de course après l’envie, nous avons du mal à nous poser devant notre ordi ou notre page blanche, simplement, en relativisant de la sorte :

« Tiens, et si je m’arrêtais cinq minutes de courir pour m’offrir le loisir de partager un moment d’écriture et de joie avec mes lecteurs préférés ».

Malheureusement, ce n’est pas si simple et je sais qu’Une Plume le déplore autant que moi.

Toutefois, ce qui me rassure, c’est que nos lecteurs, eux, sont des lecteurs parfaits qui ne manqueront pas de nous pardonner nos faiblesses et qui, malgré elles, resteront fidèles au poste pour accueillir avec enthousiasme le prochain article de mon amie Une Plume ! Mais non, je n’essaie pas de lui « mettre la pression », je l’encourage ! Qui sait d’ailleurs, si ce n’est pas moi qui vous écrirai prochainement. J’ai tant de choses encore pour vous dans ma musette de blogueuse.

Promis, nous n’attendrons pas longtemps avant le prochain article. Je voulais juste vous rassurer sur ce point. En panne peut-être, en grève non, en retraite ? pas de si tôt ! A très bientôt.

1 réflexion sur “Le coup de la panne”

  1. « Les pannes me permettent de connaître des coins que j’ignorerais toujours si mes voitures ne s’arrêtaient jamais. »
    Pierre Daninos 🙂

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