Aïe, Une Plume, non ne me tape pas sur les doigts ! Je sais que mes alexandrins sont bancaux (quoi, bancals ?!) et t’égratignent la lecture. Et pourtant, j’ai lu tous tes articles sur la versification. Oui M’dame! Seulement moi mon truc, ce sont les mots qui se chantent sous la douche, avec parfois un pied qui glisse sur un morceau de savon et qui se rattrape au rideau quelques rimes plus loin…
Qu’importe, ces quelques mots, en une dernière contrainte littéraire (oui bon, aussi littéraire que possible) de l’année te sont dédicacés, Ô Une Plume que 2012 m’a donnée d’accompagner dans cette aventure motesque (en rapport avec les mots, N.d.l.R).
Au plaisir de continuer cette épopée avec toi en 2013 !
Mon cher lecteur, en ces derniers jours de l’année
En ces temps de bilan des douze mois écoulés
Ressassant, recensant les faits qui nous ont marqués
Ces actes dont nous sommes fiers et ces actes manqués
Il me vient comme un sentiment à exprimer
De cette étonnante année que puis-je emporter
En deux-mille treize que garder ou bien jeter ?
Une modulation de vie en notes dorées
Xylophone, arc-en-ciel de possibilités
Mais je ne voudrais surtout rien minimiser
Il me sied d’observer mais pas pour enfermer
La plus riche année de ma vie en nouveautés
La plus prometteuse que j’avais tant redoutée
En tout la plus surprenante et inespérée
De cette année – disais-je – je voudrais tout garder
Ou tout refaire pareil s’il faut recommencer
Un parfum de gratitude pour l’ère achevée
Zest de satisfaction sans aucune vanité
Et je veux dire : Merci, merci pour cette année !