Nous sommes le monde

Égrégore

Nous sommes le monde
Égrégore, un nouveau joli mot à vous susurrer aujourd’hui, pour me faire pardonner mon manque d’assiduité peut-être? Le temps que je mets à venir vous écrire la suite de la versification et tous ces articles qui se bousculent dans ma tête trop vite pour mes mains? J’étais partie pour me planquer derrière une interrogation tournant entre « est-ce un manque d’organisation ou le signe que ma vie va bien puisqu’elle est si remplie? », et ainsi justifier ma difficulté à produire mon article chaque quinzaine, mais en fait la vérité est autre et je l’avoue… C’est au « Trône de Fer », dont je vous parlerai certainement en ce lieu un jour, que vous devez mon retard et la transformation de mon objectif de deux articles cette semaine en un seul article tardif (et court!) le dimanche soir. C’est que cent cinquante pages de lecture, dans une semaine comme celle-ci, ça ne se case qu’au détriment d’autre chose!

Et finalement me voici, avec « égrégore » sur le bout de la langue, comme le fût palimpseste précédemment. Mon dictionnaire ignore ce mot, vous aussi peut-être? Je le découvre issu de l’ésotérisme, et cela ne m’étonne guère. Certains prendraient pour telles les circonstances dans lesquelles j’entends souvent ce mot, au sein d’un groupe majoritairement féminin, dont l’objectif est simple: se faire du bien.

L’égrégore est une entité engendrée par l’ensemble des énergies d’un groupe de personnes dont l’attention se porte sur un objectif commun. Le champ d’énergie mentale, émotionnelle et spirituelle ainsi formé agit sur les personnes du groupe et est alimenté par elles. Il y a rétro-action entre l’entité et ceux qui la génèrent, et le tout ainsi formé étant supérieur à l’ensemble de ses parties voilà que ma mémoire va se perdre vers la théorie de la complexité et vers Edgar Morin, dont là encore vous entendrez certainement parler en ce lieu!

Je pourrais bien sûr m’étendre sur son étymologie, son apparition dans notre langue, mais tout cet aspect technique est déjà bien couvert en d’autres pages sur la toile. Je préfère ici vous interroger: l’avez-vous déjà expérimenté, ressenti? Quels égrégores avez-vous contribuer à former? Qu’avez-vous reçu de ces égrégores?

Pour ma part je garde encore le souvenir de certains, au sein de concerts, dans la foule d’une manifestation, dans une troupe de théâtre, parfois même devant certains films particulièrement réussis, ou encore à l’atterrissage d’un avion. Il y a ce moment si particulier quand l’obscurité se fait juste avant que le spectacle commence et l’émotion qui me prend à la gorge. Cette énergie produite par toutes ces âmes, ces moments magiques où l’on ressent la présence, l’influence de l’égrégore… Bien sûr tous ne sont pas aussi positifs, il n’y a qu’à voir de quoi sont capables les humains en groupe. Alors: choisissez bien vos égrégores avant de les laisser vous transformer!

1 réflexion sur “Égrégore”

  1. Quand je pense que tu préfères lire « Le Trône de Fer » que de rester fidèle à ton engagement d’écriture régulière d’articles ! 🙂
    Bref…. Le concept d’égrégore est, à mon sens, parfaitement bien choisi en ces temps de prédominance scientiste et bornée et de religiosité exacerbée qui revient dare-dare, poussée par des manipulateurs intéressés autant qu’inconscients du Divin et de l’Amour.
    Pour ma part, cette énergie produite par des groupes humains aurait plutôt tendance à m’effrayer tant il est vrai que l’histoire nous a montré que la manipulation des foules par quelques groupes d’individus mal intentionnés, à des moments choisis (on y revient !), peut s’avérer catastrophique et porteuse d’hyper négatif souvent irréversible. Il suffit, par exemple, de se trouver au beau milieu d’un stade de foot plein à craquer pour ressentir toute cette énergie mise en commun et toute l’implication que cela pourrait avoir si ça « dérapait » à un moment ou un autre. Pareil pour les meetings politiques, les corridas, les matchs de boxe, les églises évangéliques ou dans les réunions de sectes diverses et variées……

    Heureusement, il y a aussi, comme tu le soulignes, des moments bien plus positifs. Mon épouse participe depuis peu à des groupes de prière pour la Terre et, bien que n’étant pas participant et ne comprenant pas encore les tenants et aboutissants de cet acte, je trouve cela plutôt bénéfique pour elle et le groupe auquel elle s’est affiliée.
    Sur ce plan là de la science psychique, il me semble que nous en avons encore énormément à découvrir. Dans nos sociétés laïques, à force d’évincer le divin, l’impalpable, avec pour certains, plus ultras, le funeste dessein de vouloir l’éradiquer définitivement, on finit bien évidemment par un retour en force de celui-ci par le biais (hélas) de « forces obscures » bien dirigées par de nouveaux « Gourous », loups en vêtements de brebis et égos démesurés, prêts à tout pour profiter au maximum de la crédulité et des espoirs déçus d’une minorité moutonneuse qui attend encore un éventuel « messie » pour la sauver.
    C’est en ce sens que, tout en croyant en Dieu, je pense que seule une bonne connaissance de soi, épaulée par une remise en question constante de tout ce qu’on voudrait nous faire accepter sans l’avoir préalablement éprouvé, peut faire que chacun ait enfin une attitude responsable envers la vie qui nous est offerte. Et si les égrégores passent par là un jour, pourquoi pas; pourvu qu’elle n’entrent pas en interactions négatives avec les principes essentiels de notre existence (ou tout du moins de ce que l’on peut en savoir, chacun à son niveau). Comme tu le dis : choisissons les bien ! 😉

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