Les dieux voyagent toujours incognito


Décidément, au lieu de vous parler de musique et de vous proposer des exemples de modulation avec les tons voisins comme je vous l’avais promis, je me surprends à nouveau à vous parler de mes lectures récentes. C’est que, la lecture tient une place importante dans mon quotidien et que certains livres, sous leurs airs de ne pas y toucher, m’interpellent plus que je ne l’aurais cru. Dans ces conditions, c’est bien normal que je vous en parle, non ?

Et donc : encore un bouquin que j’ai dévoré, alors même qu’il ne dégage aucune odeur de nourriture comme le précédent. Alors pourquoi ? Peut-être parce qu’au delà de l’histoire mignonnette bien que captivante, il s’attaque à des thèmes auxquels je m’intéresse de près : la philosophie, la psychologie et le développement personnel.

L’auteur, Laurent Gounelle, écrivain et  conférencier à l’université de Clermont-Ferrand, est en effet profondément passionné par les sciences humaines, qu’il a étudié à la Sorbonne et dont il colore ses écrits.

Comme dans son premier roman (L’homme qui voulait être heureux, que je vous conseille également ! ), le personnage principal, stéréotype de l’anti-héros tristounet et suicidaire, suit une sorte de parcours initiatique qui l’amènera à pister en lui la trace de son propre bonheur. Le destin lui impose d’être guidé dans cette quête par un mentor mi gourou mystérieux mi savant fou aux expérimentations douteuses. S’il frôle parfois la catastrophe, il s’en sort au final plutôt bien, mais -et ce n’est pas la peine d’insister- je ne vous en dirai pas plus !

Le scénario est original, l’histoire à la fois assez linéaire (comme peut l’être un chemin de vie…) et ponctuée de surprises et d’évènements imprévisibles (comme peut l’être un chemin de vie ! ), le style est facile, agréable et plein d’humour. Mais ce qui fait pour moi l’attrait de ce livre, c’est cette manière d’impliquer le lecteur dans une démarche de réflexion sur le bonheur et le dépassement de soi, sans l’assommer de grandes théories. Cet ouvrage est documenté, s’appuie -sans les nommer- sur des principes et des techniques issus d’outils de psychologie tels que la PNL, mais reste un roman, qui se lit au coin du feu et d’une seule traite un dimanche d’automne.

Ca tombe bien, il vous reste quelques dimanches d’ici la fin de l’automne pour vous délecter de ce livre et venir me donner votre avis. Je vous attends…

3 réflexions sur “Les dieux voyagent toujours incognito”

  1. Excellent bouquin pour moi aussi. D’autant que j’avais adoré le premier opus du Monsieur (« L’homme qui voulait être heureux »). Moi, j’ai mis trois jours pour le lire, pendant une cure ayurvédique, au mois de juillet…… 🙂
    Il vient d’ailleurs de paraître son troisième bébé : « Le philosophe qui n’était pas sage ». Pas encore lu, mais ça va venir. J’attends la prochaine cure ayurvédique ! 🙂

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