Ecoutez La délicatesse

Voila c’est fait. Je l’ai lu. J’avais dit que j’attendrais la sortie de l’audio-livre mais finalement, je l’ai lu avant. Ou plutôt en même temps car l’enregistrement de l’audio livre a été terminé le jour même où j’ai lu la dernière ligne de La Délicatesse de David Foenkinos.

J’ai beaucoup aimé lire La Délicatesse. C’est une roman divertissant, amusant et touchant. Même si le scénario n’est pas des plus originaux, la manière dont il est traité le rend attrayant et j’ai passé un bon moment en le lisant.

Contrairement au public à qui cet audio-livre est dédié, j’ai la chance d’avoir encore de bons yeux et de pouvoir bouquiner sous ma couette à la lueur de ma lampe de chevet sans avoir besoin que l’on me fasse la lecture. Et je crois que l’un de mes plus grands plaisirs de lectrice de roman est de m’imaginer les personnages, les lieux les voix… C’est sans doute aussi pour cela que je préfère toujours la compagnie d’un bon livre à celle d’un bon film.

D’ailleurs, pendant cette lecture, j’ai vécu une expérience surprenante. Rien de bien extraordinaire, juste une sensation curieuse que je vais tenter de vous décrire.

Mais revenons en arrière, au moment où j’ai décidé de participer à l’enregistrement de l’audio-livre, c’est à dire, si vous avez bien suivi, avant d’avoir lu La Délicatesse. J’avais choisi, sur le site de l’audio-livre, un passage à enregistrer et m’étais préparée à l’enregistrement. J’avais donc « répété » cette lecture, un peu comme on répète une pièce de théâtre ou un morceau de musique à interpréter en public. A ce moment, je ne connaissais pas l’histoire et l’extrait ainsi sorti de son contexte, m’avait intriguée. Je m’étais inventée, comme j’aime à le faire, des circonstances imaginaires qui auraient pu donner lieu à cette scène, à ce dialogue.

Puis j’ai lu le roman et l’histoire s’est installée ainsi que les paysages, les personnages, l’atmosphère. Après les premiers chapitres, j’avais oublié la scène enregistrée et la joyeuse divagation de mon esprit à ce sujet. Au moment où j’ai rencontré le dit-passage, les deux contextes – celui du livre et celui que je m’étais imaginé au préalable – se sont télescopés en un mélange un peu surnaturel. C’était une scène connue dans un environnement nouveau, une impression de déjà vu, un beug dans la matrice ! Mais il me semble que je m’égare, là…

Et si j’écoute à présent l’audio-livre, les voix, les intonations et l’intention qu’auront mis les lecteurs dans l’enregistrement vont-ils me procurer encore d’autres impressions, surexposant d’autres images à celles de ma première lecture ?

Qu’en pensez-vous ?

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